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Ephemere, la terre, vous, moi... surtout moi...

6 novembre 2007

Thanatonaute

Sur mon parcours, j’ai rencontré les connaissances et croyances de Bernard Werber. J’ai sans doute une vision de la vie qui se rapproche beaucoup de la sienne. Pour quoi on vit ? Pourquoi on meurt ? Que devient-on après ? A-t-on une âme ? Lui, répond simplement que nous ne sommes rien, et seulement de passage… C’est sur, on a pas l’habitude d’entendre cela, par ce que c’est justement ce qu’on n’a pas envie d’entendre…
Mais en y réfléchissant, en regardant ce globe terrestre, et en le comparant à une de nos cellules, n’a-t-il pas raison
?

Peut être est ce une façon de se rassurer, d’accepter plus facilement cette idée de mortalité.

EnvolDeNuit

Pour lui, chacun démarre avec une âme, qui gravit des échelons, c’est le même principe que la réincarnation. D’abord en étant minéral, puis végétal, animal, humain, ange... Pour passer à l’état supérieur, il faut avoir réussi sa fonction en tant que végétal par exemple. On peut être à l’état humain pendant plusieurs vies, tant que les points nécessaires ne sont pas acquis. Parfois il reste tres peu de point à obtenir pour passer à la vie supérieure, mais il faut quand même les avoir, donc on a presque le statut de sage, mais nous sommes humains, et choisissons une vie très courte afin de pouvoir plus rapidement regagner le monde des anges… Oui, vous avez bien lu, c’est nous même qui choisissons notre vie avant de naitre. On nous en propose quelques unes, en nous présentant les parents, puis nous decidons en fonction de nos vies antérieures, pour éviter de revivre toujours la même chose.

Alors peut être que pour moi, j’ai choisi cette vie, cette maladie, pour atteindre plus vitre le niveau supérieur… J’aimerai tellement que cette hypothèse soit vrai

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6 novembre 2007

Ouverture forcée de mes yeux...

Vous savez, quand on dort encore, que l'on s'est couché tard et que tout un coup votre maman adorée ouvre les volets brutalement... Le soleil arrive alors dans vos pupilles comme une agression... ça fait mal, vous criez, vous ralez surtout...

Et bien là, c'était encore pire !

Mes yeux étaient fermés depuis trop longtemps. Je les ai enfin ouverts. Ou plutot, on me les a ouvert : "Prepare toi à la prochaine étape... La greffe s'imposera pour toi dans 1 an ou 2"

... BLANC .... PAS DE REPONSE....

Je croyais tout savoir de moi, je pretendais tout voir, tenir si bien le coup...mais il y a tellement de chose qu'on ne sait pas. Mes yeux ne me servent maintenant qu'à pleurer.

halo1

Le réveil est brutal. Tant de lumière d’un coup après ce grand noir, ça brule, ça fait mal, et on a tendance à vouloir refermer les yeux instantanément. Mais on m'oblige à les garder ouvert. La lumière m’éblouie un peu, je voie flou, je pleure…
Mes yeux baignés de larmes, une fois bien rinçés et délavés, s'habituent à cette lumiere, et finissent par ne plus y penser...Petit à petit, tout devient plus clair, moins flou. On peut alors profiter, même en voyant le chemin que l'on prend, alors qu'on sait pertinament qu'on ne prend pas celui qu'on voulait prendre à la base, mais un autre chemin, beaucoup moins beau, mais qui permet d'avancer vers son but quand meme... Ce chemin est beaucoup plus long que le premier, plus difficil aussi. Mais le premier, on m'y a refusé l'acces...
Alors qu'on a arrive à l'arrivée, là où ces deux chemins se croisent, on a encore plus de merite que les autres, on aime la vie et on la vie vraiment.

6 novembre 2007

Question de normalité

La vie veut nous montrer que c’est elle qui décide et que si elle veut, elle nous malmène

Le temps s’est accéléré d’un coup

Quelques mots, une phrase et tout s’écroule

« Bientôt la prochaine étape », c’est arriver sans prévenir

J’apprends donc à découvrir ce monde parallèle

Où Etre autonome devient un objectif irréel

Ce monde vie à son propre rythme, où un moment banal peut être une tres bonne occupation

Je respire le même air mais pas avec la même facilité

Ce monde fait de décence, de silence, de résistance

C’est surtout une frontière étroite entre souffrance et espérance

Quand la faiblesse physique devient une force mentale

Quand c’est le plus vulnérable qui sait où, quand et comment

Quand on comprend que l’énergie ne se lie pas forcement dans le mouvement

Un 6eme sens apparaît, c’est simplement l’envie de vivre

6 novembre 2007

Comme une claque qui claque

Je vais passer à l’étape suivante. En general, c’est plutot une bonne nouvelle. Pas ici. Car oui, c’est une évolution, mais pas en positif…

Un étranger qui vit, avec ses beaux poumons. Un accident. Il meurt. Ces poumons vont venir prendre la place des miens. Où iront-ils après ? à la casse des poumons, au cimetière des mal oxygéné, je ne sais pas… Puis mon corps va apprivoiser ces nouveaux arrivants, et inversement. Tout un apprentissage, je n’ai pas l’habitude de fonctionner comme le propriétaire les utilisait auparavant. Je ne connais pas leur histoire. Ont-ils eux aussi soufferts ? Mon corps oui.

Et c’est alors comme une rencontre, le début d’une histoire d’amour, entre mon corps et ces nouveaux poumons.
Des deux cotés il y a un divorce difficile : mon corps ne supporte plus mes poumons. Ils sont trop fatiguant, ils n’en font qu’à leur tête, des caprices à longueur de journée, et ils menacent même d’amener mon corps vers la mort. Il est donc préférable de divorcer.
Et puis de l’autre coté, il y a ces poumons étrangers, en amour parfait avec leur corps. Ceux ci vont être séparés de force ou par obligation. Le divorce sera donc douloureux pour eux. Une fiche de renseignement, un peu comme sur Meetic, les accompagne, afin que chacun puisse trouver celui qui lui correspond le mieux. Une fois un appel passé, la rencontre peut avoir lieu. Chacun sait que sans l’autre il ne peut vivre, il faut donc faire des efforts d’adaptation. Apres une semaine de cohabitation, il arrive très fréquemment que le corps envoie son armé d’anticorps pour signaler aux poumons que finalement ils ne sont pas les bienvenus dans ce nouveau corps. Malheureusement ils n’ont plus le choix, une fois l’appel effectué, il faut apprendre à accepter l’autre, maintenant ils vont devoir vivre ensemble. Quelques « potion magique d’amour » aident beaucoup à intégrer les nouveaux poumons, et à éviter les disputes entre les deux parties.
C’est alors qu’une très grande histoire d’amour peut commencer. Même s’il ne faut pas oublier que quelques fois, malgré tout les efforts d’entente et de cohabitation, toutes les potions magiques d’amour ne marchent pas, que le corps et les poumons ne s’entendent vraiment pas, et refusent de vivre ensemble. Ils décident alors de se séparer au détriment de leur existence.

Mais ne faut-il pas prendre des risques pour obtenir une vie meilleure ?

6 novembre 2007

Voyages

Aujourd’hui, une personne plutôt spirituelle m’a conseillé de voyager.

Pas dans le sens visites géographiques, mais dans le sens que notre existence n’est qu’un passage. Je ne dois pas me focaliser sur la direction de mon voyage, mais sur mon voyage en lui-même, et toutes les épopées, rencontres, apprentissages rencontrés au cours de ce voyage. C'est-à-dire qu’il ne faut plus que je pense uniquement au but final, mais que je profite de tous les événements qui m’ont peris d’y arriver.

Merci. Belle leçon de moralité.

Propulsion de moi même au dessus de mes esperances...histoire de voir le monde dans sa globalité, de pouvoir voir plus loin

avion_spatial_1

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6 novembre 2007

Quand on parle de mon avenir j’ai tendance à changer de chaine

«  Comment vous voyez vous dans 10 ans ? » la question que l’on me posera forcement lors des entretient pour les concours des écoles de commerce. Je ne me vois pas dans 10 ans, le noir, le vide. Ni dans 5 ans d’ailleurs. Pour moi tout est tellement clair, je me vois et m’imagine toujours c omme je suis actuellement, jeune femme ou ex adolescente. Aucune vision de moi à la trentaine, ou meme maman. Quand j’étais enfant, oui, je me voyais grande, belle, et maitresse qui s’occupe bien des ses élèves. Maintenant, quand je pense à mon avenir, ce sont uniquement des reves et des espoirs. Je ne peux pas croire que cela puisse arriver...

6 novembre 2007

Pourquoi ?

Pourquoi moi ? Pourquoi pas toi ? Pourquoi à ce moment là ?

Qu’est ce que j’ai fait ou pas fait ? Est-ce que je le mérite vraiment ?

Quand je te vois
TOI, avec ta clope au bec, dans ton fauteuil à rien faire de la journée,
TOI qui traine dans la rue toute la journée à chercher problème, bagarre, couteau dans la poche,
TOI qui te lèves à 5h du mat’ alors que tu commence à 8h est que tu travaille à 100m de chez toi, simplement pour te faire ton broching, te maquiller impeccablement, te faire « belle »,
TOI qui ne supporte pas d’avoir un rhume pendant une journée, qui en profite pour râler, et qui signale à la terre entière qu’il a 38 de fièvre.

TOI, je te déteste, jalousement surement. Innocent de la vie, naïf de la souffrance physique, je t’envie. Tu crois que ta vie est pas facile, trop de truc à gérer d’un coup. Dis-toi toujours que tu n’es pas à plaindre tant que ton état de santé n’est pas en danger vital.

Je pense, et je sais que je vais en choquer plus d’un, que ce type de personne apprendrait tellement sur la vie s’ils avaient une maladie grave. On dit souvent qu’après un cancer par exemple, on change complètement, que suite à sa guérison, on vit tout a fait autrement, on profite de la vie, on aime, on voit les problèmes beaucoup plus simplement…Vivre la vie comme elle vient tout simplement, en profitant de ce qu’elle nous offre.

6 novembre 2007

3 lettres : V.I.E.

vie

J’ai tourné ma vie dans tous les sens pour savoir si ça avait un sens l’existence

J’ai demandé l’avis à des tas de gens ravis de donner leurs avis sur la vie

La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie

4 octobre 2007

Leves les yeux, regardes le ciel et vois....

Connaissez vous la mucoviscidose, maladie génétique grave et mortelle ? Oui, vous avez du en entendre parler. Mais savez vous vraiment ce qu'on vit tous les jours ? Quels sont nos craintes, nos attentes, nos joies ? Petit sejour dans la tete d'une mucotte

Comment commencer ce blog sans parler de toutes ces etoiles parties trop tot...

La mucoviscidose est forte, alors meme si pendant le bras de fer certain reussissent tant mieux que mal à resister, mais un jour, soit par fatigue, soit par inattention, elle frappe....

affvirade

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